LE MAL COURT

34 eme production

De Jacques Audiberti

Montage de 1994 sur LE MAL COURT

 

Alarica, fille du roi de COURTELANDE, quitte son pays lointain pour venir épouser PARFAIT, roi d’Occident. Mais ce prétendu mariage n’avait été arrangé qu’afin d’exciter l’Espagne et de conclure une alliance. Tout sera utilisé pour compromettre la princesse et ruiner ce mariage. ALARICA fera alors la découverte que le mal existe …et court.

 

Avec

Alarica : sophie Lemen puis Marie Laure Pignal,

La Gouvernante : Annie France Moiroux

Le Roi Parfait : Gilles Champion,

F : Jean Pierre Lanneau puis Pascal George,

Célestincic : Jacques Sounard,

Le Maréchal : Henri Simon,

Le Cardinal : Pascal Henry,

Le soldat : Paul Levrat puis Michel Delannoy

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Des photos

A la création avec Sophie Lemen, Jean Pierre Lanneau et Paul Levrat

 

A la reprise avec Marie Laure Pignal, Pascal George et Michel Delannoy

Autres photos

 

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 Le mot du metteur en scène Gilles Champion

Il s’appelait JACQUES……

 AUDIBERTI. Né en 1899, à ANTIBES, donc classique dans la forme de son expression artistique, mort le 10 Juillet 1965, donc ayant parcouru ce siècle convulsif, ayant croisé les grands courants que furent Surréalisme, Existentialisme et bien d’autres.

Comment résumer une œuvre, une vie ?  Lui qui écrivait à Jean PAULHAN « En effet, si l’on parvient à résumer un texte, pourquoi l’écrire ? Ici nous approchons d’une sorte de loi, est mauvais ce qui est résumable…. Le « résumé des chapitres précédents » en feuilletonisme fut toujours, pour moi, chargé de mystère. Et un concours inédit serait celui du Meilleur Résumeur de France. »

A toi, spectateur qui vient d’acheter ce programme, je me contenterai de t’indiquer quelques repères.

AUDIBERTI fut journaliste au Petit Parisien dès son arrivée à Paris jusqu’en 40, au moment où le journal changea de couleur. Après, il vécut, mal, très mal, de sa plume.

De ses premiers poèmes publiés chez Gallimard, avec l’aide de son ami Jean PAULHAN à son ouvrage autobiographique DIMANCHE M’ATTEND (alors qu’il se mourait) une vie pour publier une œuvre poétique, des romans et des pièces.

Laissons Jacques parler du MAL COURT.

« Le modèle historique, absent d’ailleurs de mon esprit quand j’écrivis ces rapides trois actes, d’un trait, au crayon, sur un papier quadrillé.. »

« Cette comédie la plus intégralement issue de moi, hors de toute idée préalable et de toute souvenance exploitée, filée à la main sans une rature, petite Minerve surgie telle qu’elle.. »

« Quant au MAL COURT, je l’ai écrit en état de transe, comme si LE MAL COURT avait été écrit quelque part dans l’espace et que je n’eusse qu’à recopier.. J’ai dû l’écrire en deux heures..  »

Dés lors, pour le pauvre metteur en scène, surgit un redoutable défi : jouer tous les mots, toutes les notes de la partition Audibertienne et respecter cet état de transe. Pour compliquer l’affaire, mettre suffisamment de mouvement sur la scène pour complaire à l’œil agité de mouvements cathodiques du spectateur. Et surtout, surtout, faire suinter l’humour, le drôle, le cocasse et j’ajouterais, l’émotion.

Reste alors l’essentiel : quel sens à tout ça ?

Le MAL COURT-IL vraiment…. à jamais ? Faut-il être pessimiste ?

Mon orgueil d’optimiste se révolte.

Car avec AUDIBERTI, « je ne conçois d’autre prière que celle où va s’exhalant mon souhait que le Mal Cessat de Courir ».

Aussi, je me sens fondé à croire qu’ALARICA, l’héroïne, n’est pas celle qui va propager la férocité, le Mal à son tour. De là mon acharnement à souligner qu’une tâche d’humanité éclaire même les âmes les plus sombres de la pièce.

Non, ALARICA, tu ne peux pas être le Mal.

« La vie est belle, que les générations futures la nettoient de tout mal, de toute oppression et de toute violence et en jouissent pleinement (Trotsky, Testament) »

LYON, le 11 Décembre 1993.

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Une chanson de Claude NOUGARO : Chanson pour le maçon

Jacques Audiberti, dites-moi que faire

Pour que le maçon chante mes chansons ?

 

- Eh bien, mon petit, va-t-en chez mon père

il te dira, il était maçon

Dans le vieil Antibes, derrière la mer

Il a sa maison, rue du Saint-Esprit

 

Rue du Saint-Esprit, j’y suis allé hier

Votre père est mort, Jacques Audiberti

- Bien sûr, mon petit, mais je voulais dire

chante tes chansons devant sa maison

La pierre a du cœur puisqu’elle fait des murs

Ils ont des oreilles rue du Saint-Esprit

 

Jacques Audiberti, je suis enroué

D’avoir trop chanté rue du Saint-Esprit

 

- Alors mon petit, que s’est-il passé ?

Est-ce que ta salade plaît à la façade ?

Que t’ont dit les marches quand tu chantais l’air

Et les volets verts se sont-ils ouverts ?

Le vert des volets devint-il du verre

Quand tu as chanté rue du Saint-Esprit ?

 

Jacques Audiberti, le vert des volets

Est resté de bois, rien ne s’est passé

Mais je reviendrai dans le vieil Antibes

Oui, je reviendrai dans le vieil Antibes

Oui, je reviendrai devant la maison

Chanter pour les marches, chanter pour les murs

Pour le cœur des pierres et pour le maçon

Oui, je chanterai rue du Saint-Esprit

Où vous êtes né, Jacques Audiberti.

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Un message de la fille de l’auteur

 

Voici donc la princesse ALARICA an visite à LUGDUNUM. Dans cette ville, mon père a été heureux. Avec Marcel Maréchal, qui montait l’une de ses pièces, l’Opéra du Monde, il a connu LYON de l’intérieur, il en a parcouru les artères, s’est trouvé chez lui dans cette cité presque méridionale, imposante cousine de son ANTIBES natal.

Comme la plupart des héroïnes d’Audiberti –Pucelle, la Hobereaute-, ALARICA est vierge. Vierge de l’homme comme du mal. Cristal d’innocence, lac de pureté, il lui faudra bien un jour regarder le monde en face, se frotter à la cruelle réalité. Entre pièges et trahisons, comment s’y retrouver ? La vierge, alors, se fera conquérante. Est-ce l’avènement des femmes, de la femme ?

Oui, le mal court. Mais c’est peut-être un mal pour un bien, un mal nécessaire qui ressemble à la vérité. Et voyez, en perdant son innocence, ALARICA devient reine, ni reine d’un jour, ni reine pour la frime, mais reine d’un peuple attardé qu’elle va sortir de l’ombre et de la misère. Et surtout, reine étincelante de son propre destin.

Le Mal Court, tout en coups de théâtre, joue la comédie de la vie. A trois reprises, on frappe à la porte. Audiberti lui-même ne savait pas qui était derrière la porte. L’auteur attendait de se laisser surprendre. Nous aussi.

Marie-Louise AUDIBERTI.

L’Association des Amis de Jacques AUDIBERTI (AJA) est animée par Marie-Louise AUDIBERTI.

Elle organise colloques et publications sur l’œuvre du poète, de l’écrivain et de l’auteur dramatique.

Fin 1993, elle a publié la correspondance complète AUDIBERTI-PAULHAN (Directeur de la NRF)

Adhésion et correspondance : 1 bis, rue des Capucins 92190 MEUDON.

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DECORATION

L’INCARNATION était un thème favori de l’auteur. Dans cette pièce, il prend une importance énorme car à un moment de l’histoire, tout passe par le corps d’ALARICA, la jeune princesse.

Alors, j’ai décidé de mettre le lit au centre de la scénographie, il est incontournable, envahissant.

J’ai imaginé aussi que le lieu de l’action n’est qu’un simple relais, au confort sommaire, une simple halte avant de rencontrer le royaume d’Occident et ses palais fastueux.

Merci à mon père pour la fabrication des structures.

Hélène YVARS a peint les décors. Son ange énigmatique sur le paravent participe lui aussi à cette incarnation, à l’androgynie.

 MUSIQUE

André BONHOMME a composé les musiques de deux chansons d’ALARICA.Franck DIZAZZO à la guitare et aux percussions accompagne les comédiens. Ils ont injecté ce qu’il fallait de nostalgie dans les airs pour laisser surnager l’émotion.

 Merci à Brigitte SALOMON pour le prêt du KA (tambour).

 COSTUMES et RIDEAUX

Ils sont composés par Denise LEVEQUE à partir de croquis sommaires du metteur en scène. Le vert de COURTELANDE domine, car là-bas, forêts et marécages s’étendent à l’infini.

Les armes du pays représentent un saladier car CELESTINCIC, le père d’ALARICA, avait pour métier de vendre des recettes de salade. Merci à Noria MEBARKI pour leur confection.

 ECLAIRAGES

 Les moments de poésie sont soulignés d’une lumière verte pour faciliter le « décollage » par rapport à la réalité.

 Mise en œuvre de Philippe FAURE, régisseur.

Production le mardi 22 février 1994 centre EDF de la perrolière et salle des Rancy du 27 mai au 4 juin 1994, couplée avec la projection du film LA POUPEE de Jacques Baratier le 28 mai à l’Institut Lumière de Lyon, en présence du réalisateur et de la fille de Jacques Audiberti .

Tournée à la salle NEUTRINO de Genas en Novembre 1994, la MJC st Foy en janvier 1995, sathonay camp les 11 et 12 février 1995, 1ere rencontre FNCTA d'Ecully en mai 1995, Fontaines sur Saone en octobre 1995…,

29 représentations au total.

Montage vidéo disponible.

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Théâtre National de Marseille 

LA CRIEE 

Marcel Maréchal 

Lyon, le 24 février 94.

Je me réjouis d’apprendre que par le truchement du « Théâtre Parts Cœur » la parole de mon ami et père spirituel Jacques Audiberti va, à nouveau, être proférée et entendue à Lyon, ville qui a vu naître au COTHURNE chef d’œuvre « Le Cavalier Seul ». C’était en décembre 1963 au 3bis de la rue des Marronniers.

Je suis aussi heureux de savoir que le metteur en scène du mal court, Gilles Champion « est né » à la passion théâtrale après avoir vu notre « Poupée » du même Audiberti qui inaugurera le Théâtre du 8éme à l’automne 1968.

Je souhaite bon vent, et longue vie au Mal Court du Parts Cœur, et j’assure Champion et les siens de mon attention amicale.

Marcel Maréchal.

 Marcel Maréchal à Lyon le 24 février 1994

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Une lettre de Marie Louise Audiberti

Cher Gilles Champion,

Merci pour le projet d’affiche, qui me semble très bien. Mais le dessin n’est-il pas un peu grand par rapport au titre ? Sur du vert, pourquoi pas. Mon père écrivait souvent sur du papier vert, car le blanc, disait-il lui faisait mal aux yeux. A l’hôpital, les infirmières qui l’aimaient bien, endossaient également, je ne sais comment, des tenues vertes !

Pour le 28 mai : je suis d’accord. Jacques Baratier aussi. Et même cela lui fait plaisir de venir montrer son film si vous avez l’appareil de projection correspondant. Je crois qu’il est en 35 mm, mais je vous confirmerai.

Pour vous, pour nous, Jacques Baratier, très cher ami de mon père et de moi, le fera gratuitement. Nous nous chargeons également du voyage et de l’hôtel.

Je vous suggère seulement, sur la recommandation de Jacques Baratier, de commencer cette journée Audiberti à 14 heures 30, 15 heures. Sinon les gens n’auront pas fini de déjeuner. Et que ferons-nous d’eux entre la fin du film et 17 heures ? Après le débat, et avant la pièce, ce serait bien de prévoir un mini-buffet.

Ce ne sont que des suggestions.

Bien amicalement, 1bis, rue des Capucins, 92190 Meudon

Lundi 10 janvier 1994

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Un mot de Jacques Baratier

En l’absence de Jacques Audiberti, que j’aime et que j’admire depuis notre première rencontre, en 1943, à la Bibliothèque Nationale, permettez-moi, mon cher Gilles Champion, de vous dire comme vous l’aurait dit (mieux) Audiberti lui même : vous l’avez bien servi et bien compris, dans votre belle mise en scène du Mal Court.

Avec mon amitié d’aujourd’hui et de demain, Jacques BARATIER, Lyon le 29 mai 94.

(Jacques Baratier à mis en scène et réalisé le film LA POUPEE, sur un scénario et des dialogues de Jacques Audiberti).

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Une lettre d’ Alain MARION – SLV 36

Cher Gilles,

Après cette magnifique représentation du « Mal Court » d’Audiberti, il m’est très difficile de faire des comparaisons avec le spectacle interprété par une équipe de comédiens professionnels auquel j’ai assisté quelques mois plus tôt à Paris.

Je ne vois guère qu’un mot pour qualifier ces deux pièces : qualité. Qualité de la mise en scène, de l’interprétation, de la musique, au service d’un spectacle passionnant et d’un auteur dont le nom, souvent assimilé au théâtre d’avant-garde, peut quelques fois faire peur.

Après un début un peu monocorde ( sur ce point, l’effet Odette Laure privilégiant le spectacle parisien ), les comédiens du T.P.C. ont très vite trouvé le ton juste et le rythme. Si ton roi n’avait pas le coté clown triste de Rony Coutheure, l’image de sa déchéance n’en était que plus poignante et sa sortie par la fenêtre un petit chef-d’œuvre.

Je ne passerai pas en revue tous les personnages mais il serait vraiment injuste de ne pas souligner la performance remarquable de Sophie Lemen qui, d’un bout à l’autre de la pièce a dominé ce rôle écrasant.

( Juste une idée entre parenthèses, tu ne voudrais pas monter un petit « Shakespeare », Roméo et Juliette par exemple avec Sophie dans le rôle titre….tu n’es pas d’accord…..ça ne fait rien, c’était juste une idée..).

Quant à Pascal Henry dans le rôle du Cardinal, je peux dire sans exagération qu’il était surhumain. Je ne vois pas d’autre qualificatif. ( Quel père pour Juliette ).

Je ne voudrais pas finir ma lettre sans te souhaiter, ainsi qu’à toute ton équipe, un bon anniversaire. Je revois encore cette réunion du Bureau Arts et Culture où quelques jeunes acteurs réclamaient une subvention. C’était il y a dix ans. Tous les membres du bureau n’étaient pas enthousiastes à l’idée de voir monter cette section mais aujourd’hui, quel travail accompli ! ! ! Quelle réussite ! ! !

En dix ans, je n’ai pas évolué. Je persiste et signe. Une section théâtrale au sein de nos activités sociales n’est pas nécessaire. Elle est indispensable.

Ceux qui comme moi ont suivi le T.P.C. connaissent aujourd’hui une quantité d’auteurs. On a pas tous les jours envie d’ouvrir un livre, retenir une place dans un théâtre municipal (sans parler du prix) est souvent assimilable à une corvée. Un théâtre dans l’entreprise c’est l’accès facile à une culture de qualité mais pour cela il faut des animateurs inspirés, courageux et dévoués. Je pense plus que jamais que tu es l’homme de la situation.

Merci Gilles pour ces dix années de bonheur théâtral et à bientôt pour un prochain spectacle.

Lyon, le 25/06/94

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Une lettre de Franck Grognet (vice-président de la F.N.C.T.A. Rhône)

« Audiberti en fête » : Le Théâtre Parts-Cœur joue « Le mal court »

Le Théâtre Parts-Cœur, Troupe amateur, nous livre d’année en année des pièces du répertoire contemporain ( « Le père-noël est une ordure », « le cimetière des éléphants »,….). Leur volonté de nous faire découvrir ou redécouvrir des textes est grande. Avec «  Le mal court » d’Audiberti, la tâche était difficile.

Audiberti a connu son heure de gloire dans les années cinquante et soixante, puis brusquement est tombé dans l’oubli, ou plutôt dans l’indifférence, à l’arrivée d’une nouvelle génération d’auteur : le théâtre de l’absurde ( Ionesco, Beckett…. ). Mais la poésie d’Audiberti, même une seule fois entendue, même s’il y a longtemps, marque de façon indélébile. Un style très personnel et une exaltation de la chair profondément latine. C’est quelqu’un qui est capable de mélanger les plus subtiles développements de l’esprit, les choses les plus poétiques, et, la réplique d’après, de tomber dans l’incarnation, dans la chair, dans la chose la plus concrète, même la plus sexuelle », nous dit Gilles Champion, le metteur en scène.

Le spectacle, qui se jouait à la Salle des Rancy, nous racontait l’histoire de la princesse d’un état minuscule et pauvre, qui, allant à son mariage dans un lointain royaume, tombe dans un complot. Un jeune espion, se faisant passer pour le futur mari, séduit la princesse ; arrive le véritable roi… A mesure que le complot se dévoile, le réseau des désirs amoureux s’épaissit et les corps s’échauffent, mais finalement le pouvoir prend le pas sur les sentiments. La princesse repart avec son premier amour, l’espion ; le roi avec sa raison d’état.

Pour qu’une telle pièce soit réussie, il faut que le jeu ne tombe ni dans l’incarnation abstraite, ni dans le concret de l’humour gras. Les six comédiens et les deux comédiennes jouant « Le mal court », n’ont pas manqué de subtilités. A aucun moment le texte ne pouvait nous échapper, dans cette mise en scène centrée sur la parole. Les corps, concentrés dans l’espace réduit de la scène, n’ont pas éviter le contact physique, renforçant l’évocation de la chair. Des personnages sincères, dans leurs déroutes, dans leurs amours, dans leur ambitions, dans leurs mensonges. Un très beau travail de la jeune comédienne qui jouait Alarica, elle aura restitué un vrai parfum de jeunesse et d’innocence dans l’univers cruel de cette pièce.

La pièce aurait sans doute gagné en force avec plus de sensualité, mais j’imagine d’autre part la pudeur d’une jeune comédienne amateur. Je remercie Gilles Champion de ne pas l’avoir poussée au-delà de ses limites et de l’avoir encouragée sur d’autres voies, sans forcer le sens, dans le respect du texte et de l’auteur. Jusqu’où peut-on aller avec des comédiens ? C’est une question que l’on se pose souvent dans le théâtre, et pas seulement pour le théâtre amateur. On peut aller loin, c’est certain, mais on ne peut le faire qu’à force de confiance mutuelle. C’est un travail sur la durée, il s’établit avec le temps et le travail, pas sur l’utilité que cela peut représenter dans un spectacle, ou un moment.

Cette pièce est une étape pour le Théatre Parts-Cœur, dans l’univers d’Audiberti, dans un chemin qui mène à « La fourmi dans le corps ». « Le mal court » a été une réussite collective. C’est une belle pièce, une superbe initiation à qui veut découvrir Audiberti et le théâtre contemporain.

 Bonne chance pour la suite à tout le collectif du Théâtre Parts-Cœur.

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D'autres réactions.

Un beau texte qui s'écoute comme une mélodie, avc ses moments paisibles et ses accès de tempêtes. Des mots d'auteur qui fussent et nous interpellent. Une mise en scène dynamique et un roi pataud à souhait....Marie Noelle Lekouara.

J'ai apprécié la mise en scène, néanmoins je m'attendais à une présentation plus contemporaine, particulièrement pour les moments d'envolée poétique accompagnés par la guitare. De bons rôles immédiatement bien campés et nuancés, Célestincic, le Maréchal, le Cardinal, Toulouse, actrice Alarica très prometteuse...Jacqueline Lagrange

Dans l'ensemble très bon spectacle d'amateurs. Il serait nécessaire d'inverser les rôles du roi Parfait et du faux Roi, les personnalités de ces deux comédiens seraient mieux mise en valeur...E Chaponik

C'est une pièce que j'ai beacoup apprécié, le décor est bien et les acteurs jouent bien dans l'ensemble. Cette pièce fera partie de mes préférées...longue vie au théâtre parts coeur !...M Michon

J'ai beaucoup apprécié, sans réserve aucune. Bravo à tous, particulièrement à Sophie Lemen en scène d'un bout à l'autre de la pièce ! Compliments aussi au metteur en scène qui ne pouvait être que...parfait !...Mireille Tessier

Bravo ! Les comédiens jouent très bien, chapeau bas à Sophie Lemen. La mise en scène est bien faite, l'apport du musicien est une bonne idée, les costumes sont beaux. J'espère que les spectateurs seront nombreux, vous le méritez ! ..Sabine Malard.

Bravo pour cette soirée offerte par votre compagnie. Interprétation très homogène, bonne connaissance de l'esprit audiberti. Pour les rôles tous très bien interprétés, deux mentions bien pour Alarica, très bien le Cardinal minsitre. Tous les autres sont très bons, le vieux roi plein de sensibilité..... Jacqueline Boissard.

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