L’ENVELOPPE DE MONSIEUR GRUMBACH

De Michel Fustier

Monsieur GRUMBACH, officier à la retraite, mène manu militari les affaires de son usine…Le Conseil d'Administration s’émeut de ses manières sans détours et décide d’envoyer sur place un enquêteur muni des pleins pouvoirs.

Décidera-t-il de limoger l’opportun, pour mauvaise conduite ou bien cèdera-t-il aux arguments avancés par celui-ci pour sa défense ?

 

M. GRUMBACH: Dominique CHAMBAUDU

Mme GRACIEUX     : Agnès DELON, reprise par Christiane DARET

Yvonne           : Véronique SANCHEZ

Mise en scène : J. POTIER-FETTAL

Durée : 30 minutes

Création en juin 1986 au Festival CCAS de SOULAC, puis au Festival de Décines en Octobre 1986, production en décembre 1986 à la salle Victor Hugo de Lyon.

 

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Un message de l'auteur Michel FUSTIER (VILLEURBANNE Rhône) :

« Je suis heureux que le théâtre Parts-Cœur se soit intéressé à « L’enveloppe de Monsieur Grumbach ». Cette pièce fait partie de toute une série de pochades sur la vie de l’entreprise : ainsi trouve-t-elle exactement le public auquel elle était destinée. Mais évidemment, il n’existe pas de chef de personnel aussi voluptueusement grossier au sein d’E.D.F. ! »

 

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LYON MATIN 1986 : « Parts cœur » des histoires simples et courtes

 La compagnie « Part cœur » n’a pas la prétention de donner dans le théâtre shakespearien.

 Issue du comité d’entreprise d’E.D.F., elle s’est fixé pour but de monter des pièces courtes, racontant la vie de tous les jours, dont l’inspiration a souvent trait au monde du travail.

Pour ce dernier jour de festival, elle a présenté tout d’abord « L’enveloppe de Monsieur Grumbach » de Michel Fustier, auteur villeurbannais, inspecteur du travail à la retraite. Il est question d’un chef du personnel tyrannique, dont les manières arrivent aux oreilles du conseil d’administration de son entreprise et qui finit par se justifier en retournant la situation en sa faveur.

Dans « Cœur à deux » de Guy Foissy, on assiste à l’histoire aussi simple que courante d’un jeune homme et d’une jeune fille qui se rencontrent, échafaudent toute une vie de projets, assis sur un banc public, et se séparent tout aussi simplement sur un « au revoir » sans lendemain. Les comédiens ont délibérément choisi un décor et un éclairage aussi dépouillés que possible, afin de donner la seule importance aux personnages. 

Le jeu, bien sûr, est à améliorer. Mais il y a dans cette toute récente compagnie une volonté affirmée de faire mieux et d’aller plus loin en gardant ce style très original.

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